Le Siècle passé aura été le théâtre d’importantes mutations urbaines ; à la ville pédestre, millénaire, aura succédé sur un temps très court la ville étendue à ses Faubourgs desservis par les transports en commun, puis la ville périurbaine, autorisée par l’avènement de l’automobile pour tous, originellement peu coûteuse, en temps, en argent et en fatigue ■
Strasbourg reste marquée par la place prédominante qui a peu à peu été laissée à la voiture■
Devant les coûts grandissants de cette dernière mutation urbaine (celle du tout automobile) et les disfonctionnements induits, l’offre de mobilité se diversifie à Strasbourg depuis la fin du Siècle passé et permet d’envisager l’usage de la ville de manière plurielle et moins manichéenne : une offre attractive de transport en commun, en alternative performante à la voiture s’est développée (le tramway en a été un bel exemple), la création d’un dense réseau cyclable a montré l’engouement du public pour les modes actifs ■
A cette approche plurielle de la mobilité manquait une offre pourtant inscrite dans nos gènes : la marche à pieds ■
Le plan piéton, adopté pour la première fois en France par la Communauté Urbaine de Strasbourg en janvier 2012 comble de manière volontaire ce manque ■
Bâti sur 10 actions, le plan piéton offre à l’usager piéton de l’espace public une réponse adaptée à l’enjeu de santé publique que constitue le recours à la marche à pieds : des espaces publics généreux, confortables, apaisés et offrant des services (signalétique en temps piéton pour exemple) ■
« La magistrale » de la gare de Strasbourg à la Place du Marché au Neudorf, initie en 2013 l’objectif de mise en œuvre du « réseau piéton magistral » à l’horizon 2020 ■

Lieu:
STRASBOURG
Maître de l'ouvrage:
COMMUNAUTE URBAINE DE STRASBOURG
Surface:
-
Calendrier:
en cours
Budget:
-
Architecte:
Jean Houssemand, architecte urbaniste
anciennement associé de la société H2a